Valenciennes, St Nicolas : Différence entre versions
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− | + | ''Ce sont les Jésuites, arrivés à Valenciennes en 1589, qui y ont ouvert un collège et fait construire une chapelle achevée en 1613. C’était une église gothique, dotée de trois pignons et surmontée d’un clocher. A l’intérieur, des arcades brisées séparent les trois nefs, recouvertes de plafonds lambrissées.'' | |
− | + | ''Après la suppression de la Compagnie de Jésus en 1765, le collège devint communal. Afin de parer les dégâts des eaux, on recouvre la totalité de l’église sous un toit unique. Dès lors, la façade ne possède plus qu’un seul pignon ; on lui donne un aspect baroque avec des enroulements latéraux.'' | |
− | + | ''Bien communal, l’église échappe aux destructions révolutionnaires et devient, en 1803, une église paroissiale vouée à Saint-Nicolas. L’intérieur est restauré avec une voûte à caissons. Après la destruction de l’église voisine de Saint-Géry en 1944, Saint-Nicolas devient lieu de culte commun pour les deux paroisses. La restauration de Saint-Géry en 1965 amène la fermeture de Saint-Nicolas. L’édifice, désaffecté, est transformé en 1983 auditorium/salle de spectacle.'' | |
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Version du 7 décembre 2019 à 19:25
Sommaire
Édifice
Église désaffectée depuis 1965 et convertie en auditorium en 1976.
Ci-dessous un extrait d'un site de la ville de Valenciennes :
Ce sont les Jésuites, arrivés à Valenciennes en 1589, qui y ont ouvert un collège et fait construire une chapelle achevée en 1613. C’était une église gothique, dotée de trois pignons et surmontée d’un clocher. A l’intérieur, des arcades brisées séparent les trois nefs, recouvertes de plafonds lambrissées.
Après la suppression de la Compagnie de Jésus en 1765, le collège devint communal. Afin de parer les dégâts des eaux, on recouvre la totalité de l’église sous un toit unique. Dès lors, la façade ne possède plus qu’un seul pignon ; on lui donne un aspect baroque avec des enroulements latéraux.
Bien communal, l’église échappe aux destructions révolutionnaires et devient, en 1803, une église paroissiale vouée à Saint-Nicolas. L’intérieur est restauré avec une voûte à caissons. Après la destruction de l’église voisine de Saint-Géry en 1944, Saint-Nicolas devient lieu de culte commun pour les deux paroisses. La restauration de Saint-Géry en 1965 amène la fermeture de Saint-Nicolas. L’édifice, désaffecté, est transformé en 1983 auditorium/salle de spectacle.
Historique
Un orgue y avait été installé vers 1783 par van Peteghem : cf. <a href="http://www.harmoniasacra.com/page-1054.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ce site.</a>
Avant 1958, Müller y avait "réalisé" un orgue de 29 jeux. En effet, ce facteur y fait référence dans son marché pour St Pierre St Paul à Lille, 1959. Inauguration par Gaston Litaize, qui fut un "supporter" de la firme Erwin Muller, celle-ci ayant d'ailleurs parachevé la "néo-classicisation" de l'orgue Fermis / Gonzalez de St François Xavier à Paris, orgue dont Gaston Litaize était titulaire.
Cet instrument ne semble plus s'y trouver : il aurait été démonté par Bernard Cogez en 1980. La page de l'auditorium (cf. ci-dessus) mentionne d'ailleurs la présence d'un piano, mais rien d'autre. Le site <a href="http://www.musimem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Musica et Memoria</a> rapporte que:
Léon Théry, grand-père de Mme Théry, né en 1878 à Marchiennes (Nord), décédé à l'âge de 35 ans en 1913 à Valenciennes (Nord), pianiste et organiste, enseignait le piano dans cette ville, où il touchait également l'orgue de l'église Saint-Nicolas des Jésuites (fermée en 1965, cette église a été transformée en auditorium en 1976. L'orgue démonté et entreposé dans de mauvaises conditions, est malheureusement incomplet de nos jours, certaines parties ayant été perdues ou dérobées!).
Selon d'autres sources, le camion contenant l'orgue démonté aurait été dérobé sur un parking de la ville. Malgré les interventions de Muller, il aurait conservé une base van Peteghem, avec deux claviers et un pédalier en tirasse.
Organistes
Vers 1900 : Léon Théry
Sources
Outre les sites référencés dans le texte : correspondance avec B. Strangis.