Lille, St Vincent de Paul - tuyauterie

De Orgues en Hauts-de-France
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Selon le cahier des clauses techniques particulières mentionné dans l'article principal :

Grand Orgue

Montre 8 : Façade en étain, dessus sur le sommier en étain. Bourdon 16 : basses en sapin, dessus en métal pauvre[1], calottes mobiles. Salicional 8 : basses en sapin (bouchées), dessus en étain. Bourdon 8 : basses en sapin, dessus en métal pauvre à calottes mobiles, puis coniques. Gambe 8 : basses en métal pauvre (avec freins), tuyaux réels de 8'. Prestant 4 : idem Montre 8. Fourniture V : en alliage pauvre[1]. Trompette 8 : basses coudées, en étain. Clairon 4 : en étain.

Récit

Flûte harmonique 8 : basses bouchées en sapin, dessus en étain. Gambe 8 : basses bouchées, dessus en étain. Flûte 4 : basses bouchées, médiums à cheminée, dessus coniques. Doublette 2 : à cheminée, dessus ouverts[2]. Clarinette 8 : à anches libres (corps de trompette, pieds en bois sauf les dessus). Voix humaine 8 : en étain.

Tous les tuyaux à bouche sont pavillonnés.

  1. 1,0 et 1,1 En facture française, les alliages étain - plomb à 30% environ d'étain sont traditionnellement désignés par "étoffe" (cf. Dom Bedos), ce qui peut intriguer le lecteur moderne. Le terme "métal pauvre" ou "alliage pauvre" est souvent employé de manière péjorative par les tenants de la facture ancienne pour décrire des tuyaux de l'époque symphonique. On aurait aussi bien pu dire "riche en plomb", ce qui est d'ailleurs souvent le cas pour parler des productions de facteurs Nord-Allemands des XVI°-XVII° siècles (Schnitger, ...).
  2. chez Merklin ou Schyven, "doublette" pouvait parfois désigner des jeux flûtés, comme ici. Exemple : Châlons, St Jean Baptiste (orgue de choeur)&nbsp, au récit;; contre-exemple : Rome, St Louis des Français (Merklin), au positif.