Tourcoing, St Eloi (quartier du Blanc-Seau)
Sommaire
Édifice
Église érigée en 1847.
Historique
Cet orgue était à l'origine à transmission mécanique, pourvu de 7 jeux parlant sur un clavier manuel.
Selon l'inventaire des orgues du Nord (version en ligne, qui n'est plus accessible): le registre paroissial mentionne l’achat d’un orgue le 6 octobre 1867 aux Ets Merklin et Cie pour la somme de 4 000 F. Le sommier et la mécanique du grand-orgue, le buffet et la soufflerie datent de cette époque.
En 1949, intervention de Grammet, visant à l'équiper d'un second clavier. Le sommier du récit est un sommier "EOLIAN" pneumatique d'occasion. La composition résultante est la suivante :
I - Grand Orgue | II - Récit expressif | Pédale |
Bourdon 16 | Gambe 8 | en tirasse |
Montre 8 | Voix céleste 8 | |
Bourdon 8 | Bourdon 8 | |
Flûte 8 | Flûte 4 | |
Prestant 4 | Nasard 2 2/3 | |
Trompette 8 |
La réalisation des travaux s'avère inacceptable. Les griefs de Jean Cau sont, en résumé :
- boîte expressive inopérante
- tuyaux de transmission pneumatique en caoutchouc à la place du plomb
- gambe et voix céleste subtilisées et remplacées par des anches libres d'harmonium
- 1° octave du bourdon 16 disparue, remplacées par une reprise de la 2° octave d'ailleurs partagée avec la 1° octave du bourdon de récit ; la tuyauterie d'origine a été remplacée sans raison par des tuyaux plus étroits
- prestant subtilisé et remplacé par une extension de la montre
- Flûte 4 non homogène (bouchée sur les deux premières octaves)
- Trompette ancienne remplacée par un jeu de moindre qualité
Bourdon 16, Gambe et Voix céleste seraient ainsi partis à Ste Anne de Tourcoing, d'après un témoignage de Loridan.
Jean Cau propose d'y remédier en rétablissant l'orgue à un seul clavier et à transmission mécanique, avec une composition revue (Bourdon 16, Montre 8, Bourdon 8, Prestant 4, Doublette 2, Fourniture II-III, Trompette 8). Ce projet n'a pas été exécuté.
Organistes
M. Ghestem mentionné en 1912 comme "organiste de la paroisse", également compositeur d'une messe[1]. Mlle S. Carbon mentionnée en 1924[2] et 1935[3], 1937...