Hem, Chapelle Ste Thérèse
Sommaire
Édifice
Chapelle récente (1958), en brique et béton. Sont nom complet est "Chapelle Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face". Elle est complétée par un campanile, et par un buste ou plutôt une tête, assez réussie, de Jean XXIII qui semble flotter par-dessus une haie : étrange. La tapisserie représentant la Sainte Face n'est pas de Rouault mais inspirée par ce dernier, et réalisée par la famille Plasse Le Caisne.
Je cite ici Céline Frémaux (2004) :
Inscrite à l'inventaire supplémentaire le 14 février 1995, elle s'est vue refuser le classement MH en 1996. Elle porte l'interrogation sur les modalités du processus de patrimonialisation : quels sont ou quels devraient être les critères d'évaluation du patrimoine religieux contemporain ? Sa construction a pourtant réuni une équipe d'artistes de renom dont les principaux intervenants sont les suivants : l'architecte Hermann Baur, le peintre Alfred Manessier et le sculpteur Eugène Dodeigne.
Les photos (lien plus bas) vous permettront de vous faire une idée. Cet édifice est un peu dans le même esprit que le couvent des dominicains à Lille, son contemporain.
On consultera utilement la page Wikipedia correspondante.
Historique
Orgue construit par Dubosc, et installé en 1963 ou 1964 [cette date selon un article de Céline Frémaux sur la chapelle]
Remise en état vers 2009 par Delmotte (Tournai). Le tirage de jeux par câbles et sabres ne donne pas satisfaction ; son imprécision fait que l'ouverture des registres, et par conséquent la justesse, sont aléatoires. Une électrification des tirages de registre avait été envisagée mais pas réalisée, compte tenu des modifications nécessaires au buffet.
Projet en cours (2012), comprenant ré-harmonisation et installation d'une soubasse.
Description
Orgue en un seul corps, avec console en fenêtre. Deux claviers de 56 notes et pédalier de 32 notes. Traction mécanique suspendue à fils d'acier. Rouleaux d'abrégé en fer sur cadre en contreplaqué. Tirage mécanique des jeux par câbles et sabres.
Je n'ai pu entendre ou essayer cet instrument, que j'ai découvert à l'occasion d'un concert (violoncelle et clavecin) donné dans cette chapelle. Les tuyaux de façade sont munis de biseaux sans dents, ce qui laisse imaginer une esthétique néo-baroque (très néo et pas baroque). Le curé se plaint d'un orgue "beaucoup trop fort", air connu (généralement lié aux choix de registration plutôt qu'à l'instrument, mais il y a des exceptions). Son emplacement, donnant sur les jalousies du chauffage à air pulsé, serait mal choisi. Un remplacement serait souhaitable (toujours aux dires du Curé), mais les MH renâcleraient, au prétexte que l'orgue ferait partie d'un ensemble classé.
Buffet
Cf. les photos (lien ci-dessous).
Composition
Relevée à la console :
I - Grand Orgue | II - Positif | Pédale |
Bourdon à cheminée 8 | Bourdon 8 | Ranquette 16 |
Prestant 4 | Flûte conique 4 | Bourdon 8 |
Nazard 2 2/3 | Doublette 2 | Principal 4 |
Quarte 2 | Larigot 1 1/3 | |
Tierce 1 3/5 | Cromorne 8 | |
Plein jeu III |
Tirasses GO, positif (en 8), positif (en 4) ; accouplement Positif / GO.
Composition du plein jeu :
Ut 1 | Fa 2 | Fa 3 | Fa 4 |
1 | 1 1/3 | 2 | 2 2/3 |
2/3 | 1 | 1 1/3 | 2 |
1/2 | 2/3 | 1 | 1 1/3 |
Organistes
Le premier titulaire en fut René Courdent, vers 1965.
Illustrations
Sources
Visite, et conversation avec le maître des lieux. Fiche d'inventaire. Informations verbales N. Pichon.