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Discussion:Lille, N.D. de Pellevoisin

3 octets ajoutés, 15 octobre 2022 à 10:09
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On regrettera la limitation de l'étendue à 56 notes : avec 61 notes au clavier, il eût été ''plus souvent'' possible de jouer les parties manuelles à l'octave supérieure, en laissant la partie de pédale dans sa tessiture d'origine. Ainsi, on obtient de nouveaux effets sonores, et on peut jouer le manuel en 8' et la pédale en 16' quand c'est vraiment nécessaire.
L'ensemble n'est pas très bruyant (comme c'est souvent le cas chez Pascal), et rétrospectivement, je me demande pourquoi le curé de l'époque a réduit l'orgue au silence - il était toutefois toléré, voire apprécié, pour les entrées & sorties ainsi que les mariages, et j'ajoute que M. le curé n'a jamais mis d'obstacle à l'utilisation de l'orgue pour l'étude, même de nuit, ce qui est tout de même inhabituel.
Et le grand répertoire ? Moyennant de rares artifices, il y a de quoi contenter des jeunes mariés : carillon de Westminster, toccata de Widor, scherzo de Gigout, tout cela passe. Fantaisie et fugue en sol mineur BWV 542, cela passe aussi. Les nombreuses pièces "pour orgue ou harmonium" : idem. Les six préludes d'Ernst Bloch : magnifiques. J'ai même trouvé quelques emplois pour la flûte de 8 à coucher dehors (jamais avec la montre). Par exemple, le cantique d'après Denizot "quel étonnement vient saisir mon âme", réalisé par Boëly : au manuel, bourdon 16, flûte 8 et doublette, joués à l'octave aiguë ce qui donne 8+4+1, et la pédale en tirasse. La flûte, très proéminente, ne s'amalgame pas totalement, ce qui produit un "halo" rappelant l'effet des flûtes harmoniques de St Eustache.