Ouvrir le menu principal

Roubaix, Conservatoire (salle Destombes)

Historique de l'orgue

Orgue Mutin-Cavaillé-Coll, acquis par la municipalité pour 30 000 Fr. et installé dans la salle Pierre Destombes en 1906. Il était alors pourvu de trois claviers de 56 notes (GO et positif de 6 jeux chacun, et récit expressif de 10 jeux) et d'un pédalier de 30 notes (5 jeux)[1]. La composition, et notamment celle du récit, a été suggérée par Koszul. La soufflerie est pourvue d'un moteur hydraulique. Inauguration le 10 octobre 1906 par Eugène Gigout.

La composition était probablement celle, non datée, que l'on trouve dans les "Notes sur le orgues" de Marcel Dupré :

(en cours)

En 1919, le conseil municipal approuve un marché de fourniture de tuyaux d'orgue de 10 000 Fr avec Charles Mutin. Il pourrait s'agir du remplacement des tuyaux de façade, que les troupes allemandes avaient la fâcheuse habitude de confisquer en 1917. La valeur de l'orgue est estimée en 1928 à 280 000 Fr.

Réparations sommaires par Boone en 1943. Après avoir sollicité des devis de Grammet et Pleyel, le conseil municipal confie le relevage à Pleyel en 1948, pour la somme forfaitaire de 284 000 Fr[2]. Inauguration par Jean-Jacques Grünenwald qui, à cette occasion, interprète la toccata et fugue en ré majeur [sic] de J.S. Bach (tempo à la noire :  120), et improvise un symphonie sur quatre thèmes de M. A. Desenclos, Directeur du Conservatoire[3].

En 1960, 1434,35 NF ont été consacrés à la réfection de l'orgue.

Réfection par Jacquot-Lavergne, basée sur le devis établi le 23 mai 1958, pour un montant de 61959,28 NF, adoptée par le conseil municipal en 1961. L'orgue est porté à trois claviers et pédalier, avec une transmission électro-pneumatique.

Vers 1969, la salle Destombes est réaménagée, ce qui a nécessité le démontage, puis le remontage de l'orgue.

Sources

Fonds Jean Cau des Archives Départementales du Nord.

Bulletin municipal de Roubaix : 1952, 1953, 1957, 1961.

Orgues de Roubaix, éd. invenit, 2017

  1. JdR 10/10/1906
  2. Bulletin municipal de Roubaix, 1948
  3. Source: des brèves signées "Insulensis", tapuscrit trouvé dans le Fonds Jean Cau qui en est certainement l'auteur