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Roubaix, St Martin - Grand Orgue

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[[Category:Orgue]][[Category:Roubaix]]
= Édifice =
= Historique =
== Orgues antérieures Orgue classique (XVII°-XVIII°) ==
Un orgue est attesté en l'église paroissiale dès 1650. Les 17 janvier et 16 juillet 1748, une convention est passée avec les facteurs Frémat et Carlier, facteurs d'orgues à Lille, pour la construction de nouvelles orgues dont le prix, 5000 livres, fut soldé par plusieurs paiements successifs. <ref>[[JdR ]] 25/06/1896]</ref>. L'orgue initial comportait apparemment deux plans sonores dans un buffet unique avec console au dos du buffet, puisque le devis de Frémat et Carlier prévoit de "détacher le positif du grand orgue", et que "l'organiste joue en devant de l'orgue". La composition de cet instrument, un "petit huit pieds" sans jeux propres à la pédale, ainsi qu'un dessin du buffet en élévation, ont été reproduits dans la revue "l'Orgue"<ref>Étienne Delahaye, article "À Roubaix, une heureuse acquisition", l'Orgue n°306 (2014), pages 158-159</ref>. Cet orgue et son buffet furent vendus à l'occasion de l'agrandissement de l'édifice, vers le milieu du XIX° siècle, et ont disparu depuis.
== Orgue [[Merklin]] ==
Orgue construit en 1869. Il était situé en tribune, sous contre la tour du clocher, au-dessus du portail principal (qui nouest. L'orgue était adossé au mur du fond de la nef, sur une profondeur assez faible ; le vitrail visible au fond ferme la tour du clocher, et est bien plus celui utilisé de nos jours)distant.
[[File:Roubaix,_St_Martin,_tribune_et_orgues_1930.jpeg|350px|center]]
En voici le compte-rendu d'inauguration, paru dans le journal de Roubaix (édition du 3 septembre 1869):
<small>
''Les Roubaisiens n'ont certes pas trompé notre attente ; nous pensions bien que tous les amateurs de musique, (et notre ville en compte un très-grand nombre), se donneraient rendez vous dans l'église Saint-Martin pour l'inauguration solennelle du grand orgue. Et, en effet, bien avant l'heure indiquée, l'église était envahie par une société d'élite, accourue pour entendre deux organistes dont la réputation est européenne, MM. Alexandre Guilmant, de Boulogne-sur-mer, et Alphonse Mailly, de Bruxelles. Comme l'a dit si éloquemment M. l'abbé Deroubaix, dans son admirable discours, digne préliminaire du concert spirituel dont nous avons été les heureux auditeurs, les immenses cathédrales et les grandes basiliques de pierre, nouvelles statues de Memnon, s'illuminent d'une plus vive lumière aux rayons du soleil de l'inspiration et rendent à leur tour un son sublime et mystérieux quand les princes de la musique religieuse font entendre leurs magiques accords. Et nous pouvions méditer celle belle pensée quand M. Mailly, dans les variations sur O Sanctissima, nous révélait un organiste du plus grand mérite, unissant à une étonnante dextérité, l'expression la plus exquise, le sentiment le plus suave. Tour à tour fougueux, plein d'énergie, puis tendre, mélancolique, il étonne, il transporte son auditoire par des traits d'une audace effrayante, ou bien il l'émeut par des chants d'une tendresse, d'un charme indéfinissables. Tels sont les sentiments que nous éprouvions en écoutant un Andante, puis une Fantaisie originale de la composition de M.&nbsp;Mailly.''
''<em>Les Roubaisiens nM.&nbsp;Alexandre Guilmant s'ont certes pas trempé notre attente ; est révélé à nous pensions bien que tous les amateurs comme un virtuose éminent, et de musiqueplus, (et notre ville en compte comme un très-grand nombre), se donneraient rendez vous dans l'église Saint-Martin pour l'inauguration solennelle du grand orguecompositeur hors ligne. EtDans sa Marche funèbre, en effetil y a des développements tellement heureux, unissant si bien avant la mélodie à l'heure indiquéeharmonie la plus piquante et la plus originale, l'église était envahie par que nous imaginions entendre une société d'élite, accourue pour entendre deux organistes dont la réputation est européenne, MM. Alexandre Guilmant, composition de Boulogne-sur-mer, et Alphonse MaillyMeyerbeer, de Bruxelles. Comme quelque chose comme l'a dit si éloquemment Madmirable ouverture de Struensée. l'abbé Deroubaix, dans son admirable discours, digne préliminaire du concert spirituel dont Puis le chant séraphique nous avons été les heureux auditeurs, les immenses cathédrales et les grandes basiliques de pierre, nouvelles statues de Memnon, s'illuminent transportait en un clin d'une plus vive lumière œil aux rayons du soleil de lrégions éthérées. Il nous semblait voir s'inspiration ouvrir le ciel et rendent à leur tour un son entendre le chant sublime les chérubins et mystérieux quand les princes des séraphins au pied du trône de l’Éternel. Et quel doigté extraordinaire il faut pour exécuter la Toccata et la musique religieuse font entendre leurs magiques accordsFugue en ré mineur de J. Et nous pouvions méditer celle belle pensée quand MS. Mailly, dans les variations sur O Sanctissima, nous révélait un organiste du plus grand mérite, unissant à une étonnante dextérité, l'expression la plus exquise, le sentiment le plus suaveBach. Tour à tour fougueux, plein dC'énergie, puis tendre, mélancolique, il étonne, il transporte son auditoire par des traits est un pêle-mêle inextricable de notes et d'une audace effrayanteaccords se croisant en tous sens, ou bien il et se multipliant à l'émeut par des chants dinfini.'une tendresse, d'un charme indéfinissables. Tels sont les sentiments que nous éprouvions en écoutant un Andante, puis une Fantaisie originale de la composition de M. Mailly.</em>
<em>M. Alexandre Guilmant s ''est révélé à nous comme un virtuose éminentCertes, Messieurs Merklin et de plusSchütze, comme vous nous avez construit un compositeur hors ligne. Dans sa Marche funèbremagnifique instrument ; mais aussi, il y a des développements tellement heureux, unissant si bien la mélodie à quels admirables interprètes pour l'harmonie la plus piquante et la plus originale, que nous imaginions entendre une composition inaugurer ! Renaud de MeyerbeerVilbac, quelque chose comme lhier ; aujourd'admirable ouverture de Struensée. Puis le chant séraphique nous transportait en un clin d'œil aux régions éthérées. Il nous semblait voir s'ouvrir le ciel et entendre le chant sublime les chérubins et des séraphins au pied du trône de l’Éternel. Et quel doigté extraordinaire il faut pour exécuter la Toccata hui Guilmant et la Fugue en ré mineur de JMailly.S. Bach. C'est un pêle-mêle inextricable de notes et d'accords se croisant en tous sens, et se multipliant à l'infini.</em>
''Nous ne pouvons terminer notre rapide aperçu sans féliciter la Société Chorale de Saint-Martin, si habilement dirigée par M.&nbsp;Ed.&nbsp;Duprez, toujours dévoué et toujours infatigable. Le Sanctus et l'O Salutaris de Ch.&nbsp;Gounod ont été rendus d'une manière parfaite ; ce sont cependant des morceaux de grande difficulté. Nous offrons également nos éloges les plus sympathiques à M.&nbsp;Léon&nbsp;Motte dont nous avons pu apprécier l'excellente méthode et la voix mélodieuse dans l'exécution de l'Ave Maria de Gounod sur un prélude de Bach.''<em/small>CertesL'inauguration avait été précédée, Messieurs Merklin et Schützele 1°&nbsp;septembre&nbsp;1869, vous nous avez construit un magnifique instrument de la réunion d'une Commission présidée par M.&nbsp; Danel, vice-président du conservatoire impérial de Lille. L'orgue devait comporter 33 jeux selon le devis, mais aussiMerklin l'avait portée à 35 jeux. Outre la machine pneumatique du grand orgue, quels admirables interprètes les claviers avaient été équipé de relais pneumatiques pour plus de légèreté. Les additions hors devis étaient donc : 1°&nbsp;trois soufflets régulateurs pour les claviers manuels&nbsp;; 2°&nbsp;série spéciale de soufflets pneumatique pour lle grand orgue&nbsp;; 3°&nbsp;ditto pour le récit&nbsp;; 4°&nbsp;substitution d'inaugurer ! Renaud un jeu de Vilbac, hier trompette au jeu de basson du positif&nbsp;; 5°&nbsp; aujourdadjonction d'hui Guilmant un bourdon de 16 (soubasse) à la pédale et Maillyd'une quinte flûte au positif.</em>
<em>Nous ne pouvons terminer notre rapide aperçu sans féliciter la Société Chorale de Saint-Martin, si habilement dirigée par M. Ed. Duprez, toujours dévoué et toujours infatigable. Le Sanctus et l'O Salutaris de Ch. Gounod ont été rendus d'une manière parfaite ; ce sont cependant des morceaux de grande difficulté. Nous offrons également nos éloges les plus sympathiques à M. Léon Motte dont nous avons pu apprécier l'excellente méthode et la voix mélodieuse dans l'exécution de l'Ave Maria de Gounod sur un prélude de Bach.</em>'' L'inauguration avait été précédée, le 1° septembre 1869, de la réunion d'une Commission présidée par M. Danel, vice-président du conservatoire impérial de Lille. L'orgue devait comporter 33 jeux selon le devis, mais Merklin l'avait portée à 35 jeux. Outre la machine pneumatique du grand orgue, les claviers avaient été équipé de relais pneumatiques pour plus de légèreté. Les additions hors devis étaient donc : 1° trois soufflets régulateurs pour les claviers manuels ; 2° série spéciale de soufflets pneumatique pour le grand orgue ; 3° ditto pour le récit ; 4° substitution d'un jeu de trompette au jeu de basson du positif ; 5° adjonction d'un bourdon de 16 (soubasse) à la pédale et d'une quinte flûte au positif. Un deuxième concert d'inauguration eut lieu le 17 septembre, sous les doigts d'Auguste &nbsp;Durand, organiste de St &nbsp;Vincent de Paul à Paris.
La composition de l'orgue était alors la suivante (il y a doute sur le cor anglais du positif) :
<table style="width: 650px;" border="1" cellspacing="01" cellpadding="02"><caption>&nbsp;</caption>
<tr style="mso-height-source: userset; height: 15.0pt;">
= Composition =
<table style="width: 676px;" border="1" cellspacing="01" cellpadding="02"><caption>&nbsp;</caption>
<tr style="height: 14.4pt;">
= Organistes =
... 1869...1872 : [[Duprez ]] (également maître de chapelle) 1871-1879 : Julien Koszul
1871-1879 - 1929 : Gustave Meyer[[Koszul, Julien|Julien Koszul]]
1879 - 1929 - 1950 ... Georges Perment (fréquemment remplacé par Mlle Bayart, dans les années 30: [[Meyer, lorsqu'il fait fonction de maître de chapelle ; aussi M. Vercruysse en 1942)Gustave|Gustave Meyer]]
19821929 - 1950 ... actuellement [[Perment, Georges|Georges Perment]] (2017) Didier Braemfréquemment remplacé par Mlle Bayart, titulairedans les années 30, assisté lorsqu'il fait fonction de :maître de chapelle ; aussi M. Vercruysse en 1942)
2012 1982... actuellement (2017) [[Braem, Didier|Didier Braem]], titulaire, assisté de : Samuel Dobrakowski
... 2013 2012 ... actuellement (2017) : Arnaud Thirard[[Dobrakowski, Samuel|Samuel Dobrakowski]]
... 2013 ... actuellement (2017) : Magloire Nouchet[[Thirard, Arnaud|Arnaud Thirard]]
&nbsp;... actuellement (2017) : [[Nouchet, Magloire|Magloire Nouchet]]
= Photos =
Orgues de Roubaix, éd. invenit, 2017
 
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[[Catégorie:Orgue_disparu]]
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