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Lille, N.D. de Consolation

39 octets ajoutés, 6 décembre 2019 à 16:23
= Description =
Orgue en un seul corps, avec console latérale encastrée ("en fenêtre").<br />La plaque du facteur est encastrée sur la planche en dessous des tirants de jeux, ces derniers étant tous disposés sur le fronton au-dessus des claviers, sur deux rangées. Deux claviers de 56 notes et pédalier de 27 notes (le sommier était prévu pour 29 notes, les deux dernières ne sont pas accrochées).<br />Tous les jeux sont placés sur un sommier unique à deux layes avec emprunt mécanique des jeux. De nombreux jeux parlent via l'une ou l'autre soupape, correspondant au 1° ou au 2° clavier, avec présence d'un antiretour dans la chape du sommier. Par exemple, le basson hautbois parle via les fonds du récit, et via les anches au Grand Orgue.<br />Le tout est placé dans une unique boîte expressive, avec jalousies à l'avant.<br />Traction et tirage de jeux mécaniques, avec dédoublements : de nombreux jeux ont deux registres, afin de pouvoir être alimentés par les gravures du grand orgue ou du récit (ou de la pédale). Les deux barres de registres de la flûte octaviante 4&nbsp;sont bien visibles sur une des photos ci-dessous.
La plaque du facteur est encastrée sur la planche en dessous des tirants de jeux, ces derniers étant tous disposés sur le fronton au-dessus des claviers, sur deux rangées. [[File:D8C6118|500px|center]] Tous les jeux sont placés sur un sommier unique à deux layes avec emprunt mécanique des jeux. De nombreux jeux parlent via l'une ou l'autre soupape, correspondant au 1° ou au 2° clavier, avec présence d'un antiretour dans la chape du sommier. Par exemple, le basson hautbois parle via les fonds du récit, et via les anches au Grand Orgue. Le tout est placé dans une unique boîte expressive, avec jalousies à l'avant.<br />Traction et tirage de jeux mécaniques, avec dédoublements : de nombreux jeux ont deux registres, afin de pouvoir être alimentés par les gravures du grand orgue ou du récit (ou de la pédale). Les deux barres de registres de la flûte octaviante 4&nbsp;sont bien visibles sur une des photos ci-dessous. Un brevet pour les sommiers à registres à "dédoublement" a été déposé par Pierre Schyven en 1883 (selon le dictionnaire mentionné ci-dessus). Mais d'autres systèmes d'emprunt purement mécaniques avaient déjà été pratiqués bien avant cette date, notamment par Merklin (Rome, St Louis des Français, 1880). Peut-être Schyven n'a-t-il fait breveter qu'une nouvelle variante de dédoublement, faisant sonner les tuyaux à des octaves différentes (comme à St Jean Baptiste de Châlons, ou à Ste Elisabeth de Roubaix), ce qui n'est pas le cas ici ni à Rome.
Cet orgue, malgré ses quinze jeux réels seulement, sa boîte unique, sa mécanique assez dure et son pédalier limité au ré et déporté vers la droite, est d'une étonnante souplesse d'emploi. Des registrations très inattendues y sont possibles (le nasard, très doux, permet de nombreuses combinaisons ; un grand plenum boîte fermée n'est pas chose courante ; etc.). Les timbres sont très diversifiés et d'une grande qualité, notamment les anches et l'excellent salicional. L'auteur de ces lignes y a joué 155 des 253 pièces de l'Orgue Mystique de Charles Tournemire sans ressentir de "limitation", au prix bien sûr de quelques acrobaties pour circonvenir l'étendue limitée du pédalier et l'absence de troisième clavier (mains réparties sur deux claviers, transpositions, etc.).

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