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Modifications

Saint-Quentin, Basilique

1 063 octets ajoutés, 25 septembre 2023 à 07:43
= Avertissement =
 
Voir la page [[Saint-Quentin, Basilique (2023)]] concernant l'orgue tel que reconstruit en 2023.
 
= Historique =
== Les origines ==
Étendue des claviers : 50 notes (Ut 1 - Ré 5 sans premier Ut #) pour les deux premiers, 34 notes (fa 2 - ré 5) pour les deux derniers, et 35 notes (Fa 0 - Ré 3) pour la pédale. Selon A. Raugel, l'écho aurait été prévu à 39 notes (commençant donc au 2° Ut), mais sans doute pas réalisé ainsi, car attesté à 34 notes plus tard : les sommiers ne rétrécissent pas à l'usage...
L'orgue fut inauguré par Pierre Du Mage. Il traversa le XVIII<sup>è</sup> siècle et la révolution sans encombre. Une réparation importante fut effectuée par François Thierry en 1737 pour 5000&nbsp;livres, et Claude Deschamps intervint aussi en 1751, pour un montant de 207&nbsp;livres. C'est probablement François Thierry qui est à l'origine des modifications de composition<ref>date non précisée par A. Raugel</ref>, à savoir :* au positif, cymbale et cornet au lieu de flûte 4 et quarte de nasard ; la trompette est divisée en basses & dessus (ce qui était peut-être déjà le cas)* au grand orgue, dessus de flûte 8 (Ut 2) au lieu de Flûte 4 ; plus de grosse tierce ; Bombarde 16 et 2° Trompette 8 à la place du cromorne* au récit, Flûte 8, Bourdon 4 et Doublette à la place du Cornet<ref>plus des modifications possibles à la pédale (suppression du ravalement ??) difficiles à établir avec certitude</ref>.
== L'orgue Antoine Sauvage ==
== L'orgue Haerpfer-Erman ==
La reconstruction est fut confiée en 1961 à la manufacture Haerpfer-Erman, de Boulay (Moselle).L'inauguration a lieu eut les 27 et 28 mai 1967, assurée par Jean-Jacques Grunenwald et Henri Doyen.
Il est actuellement était alors l'orgue le plus imposant orgue de Picardie.
Illustrations et informations disponibles à cette adresse :
== Tuyauterie ==
Tuyauterie de bois réalisée en sapin des Vosges et en acajou. Tuyaux de métal en étain, étoffe<ref>désignation traditionnelle (cf. Dom Bedos...) d'un alliage étain-plomb à 30% d'étain</ref> ou cuivre rouge<ref>probablement pour la bombarde 32 ; le cuivre était en vogue à l'époque pour les résonateurs de grande taille, cf. aussi Amiens. La contrebombarde d'Amiens fut d'ailleurs démontée en 1965... et transférée ici ?</ref>.
== Soufflerie ==
= Composition =
== Composition en 1967 ==
<small>
{| class="wikitable"
|-
| || Clairon 4 || || || Clairon 2
|}
</small>
Accouplements : Positif/GO, Récit/GO, Récit/Positif, Echo/GO, Echo/Récit, Echo/Positif
== Composition des mixtures ==
Etat État de 1967, selon l'article de Félix Raugel (cf. sources). On relève quelques caractéristiques de l'époque néo-classique&nbsp;:
* plafond dépassant le 1/8 pied, qui était la limite habituelle à l'époque classique&nbsp;; ici, on atteint le 1/12 (et Gonzalez pratiquait parfois le 1/16, comme à Soissons)&nbsp;;
* résultantes de 16 (= rang 5 1/3) évitées, sauf dans l'extrême aigu, ou bien
* isolées sur un registre (ici, la Grosse Fourniture) ; cette "recette", d'ailleurs très utile, allait être reprise par d'autres facteurs tels qu'Alfred Kern. L'arrivée d'une résultante 16 sur le 4° &nbsp;ut, comme ici, est vraiment tardive, la facture classique la prévoyant souvent au 3° &nbsp;fa, voire encore plus tôt dans les très grands instruments&nbsp;;
* schéma de reprises complexe, avec reprises de quinte, et évitant les coïncidences entre différentes mixtures afin de "masquer" les reprises dans les grands ensembles (plenum ou tutti néo-classique avec mixtures et anches)
* souci d'éviter les reprises dans l'ambitus mélodique (en gros, ut ou ré &nbsp;3 - sol ou la &nbsp;4)
<small>