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= Historique =
== Les origines ==
Selon André Raugel, ''la première mention qui nous est faite de l'instrument se trouve dans un compte de la sénéchaussée du Vermandois, consigné par Claude Emmeré. Ce compte nous apprend que, l'an 1329, l'orgue étant en mauvais état dut être réparé par Bauduin Corbisson.'' Ce facteur est un des plus anciens facteurs français connus. Quant à l'orgue, il était situé dans la première croisée sud. En 1455, le chapitre décidait de placer de nouvelles orgues contre la tour St Michel. Après un incendie survenu en 1545, de nouvelles orgues furent installées ; elles furent, en 1620, "raccomodées et augmentées de pédales et d'autres nouveaux jeux par maître Crespin [Carlier] natif de la ville de Laon et très excellent facteur d'orgues, moyennant la somme de 2000 livres".
== L'orgue Robert Clicquot ==
Nouvel incendie en 1669, qui détruisit les orgues. Des potiers d'étain récupérèrent ce qu'ils pouvaient dans les décombres et offrirent les lingots au chapitre. Le Chapitre attribua à Robert Clicquot, vainqueur de l'appel d'offres, un nouvel orgue le 26 novembre 1694.
L'orgue fut inauguré par Pierre Du Mage. Il traversa le XVIII<sup>è</sup> siècle et la révolution sans encombre.
== L'orgue Antoine Sauvage == En 1845, une restauration complète est confiée à Antoine Sauvage, feacteur facteur d'orgues au Petit Montrouge dans la banlieue de Paris et disciple d'Aristide Cavaillé-Coll, qui installe alors une machine Barker et effectue des modifications dans l'esthétique romantique naissante. Il en résulta la composition suivante :
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En 1917, la tuyauterie est fondue, la mécanique détruite et le buffet sérieusement endommagé.
Ce dernier est restauré parallèlement à la remise en état de la Basilique.
== L'orgue Haerpfer-Erman ==
La reconstruction est confiée en 1961 à la manufacture Haerpfer-Erman, de Boulay (Moselle).
