== Composition des mixtures ==
Etat État de 1967, selon l'article de Félix Raugel (cf. sources). On relève quelques caractéristiques de l'époque néo-classique :
* plafond dépassant le 1/8 pied, qui était la limite habituelle à l'époque classique ; ici, on atteint le 1/12 (et Gonzalez pratiquait parfois le 1/16, comme à Soissons) ;
* résultantes de 16 (= rang 5 1/3) évitées, sauf dans l'extrême aigu, ou bien
* isolées sur un registre (ici, la Grosse Fourniture) ; cette "recette", d'ailleurs très utile, allait être reprise par d'autres facteurs tels qu'Alfred Kern. L'arrivée d'une résultante 16 sur le 4° ut, comme ici, est vraiment tardive, la facture classique la prévoyant souvent au 3° fa, voire encore plus tôt dans les très grands instruments ;
* schéma de reprises complexe, avec reprises de quinte, et évitant les coïncidences entre différentes mixtures afin de "masquer" les reprises dans les grands ensembles (plenum ou tutti néo-classique avec mixtures et anches)
* souci d'éviter les reprises dans l'ambitus mélodique (en gros, ut ou ré 3 - sol ou la 4)
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